St Martin Lalande - Les surnoms ont fait leur temps

Dans tous nos petits villages, avant que les populations ne migrent, ne se déplacent, où la population villageoise conservait un caractère familial, les surnoms étaient de mise

je les ai tellement entendus gamine, qu'aujourd'hui encore je ne connais pas certains noms

dès l'époque romaine un ou plusieurs surnoms étaient ajoutés, précisant la plupart du temps des particularités physiques ou morales 

seules les petites gens possédaient un surnom, ce n'est que plus tard qu'ils furent également donnés à la noblesse

comme 'l'atteste le traité ci après écrit en vieux français

St Martin Lalande n'était pas en reste question sobriquets

c'est ainsi qu'on désignati en fonction 

• du lieu d'habitation 

Jean du Moulin

André du Fort

Ouais du Cavaignal (parcequ'il disait ouais au lieu de oui et qu'il habitait la campagne du Cavaignal)

• du métier

le charron

le forgeron

l'épicier

le boulanger

Henri du Doc (épicerie)

• de l'aspect physique

le rété (celui qui se tient droit)

Pierre Pichou (le petit)

• de son passé militaire

l'artilleur

• du nom de la mère

Pierre de l'Aline

• des origines

les macaronis (dont je fais partie, les italiens consommateurs de pâtes et ....de macaronis)

• enfin d'autres que j'ai cru longtemps des surnoms mais qui n'étaient que les noms féminisés

la géninote (Mme Géninot)

la barabote (Mme Barrabot)

par Bett, la Bernadette,  pichouno filho del faoure y de la macaroni

lecteur, les St Martinois te saluent

Comments

[Gene 11]

Et bien c'était tout pareil chez nous. Il faut dire que ces surnoms permettaient aussi de différencier certaines personnes d'une même famille qui avaient le m^me prénom ! Ou bien certaines branches de familles qui étaient plusieurs au village à avoir le même nom.