Vassale d'Eole

Vassale d’Eole la divinité

Je suis éolienne la bien nommée

Me prosternant à vos pieds

De l’eau pure vous abreuvait

De ma superbe j’ai conservé

Un mécanisme certes rouillé

Mais toujours fine et élancée

mémoire fière de votre passé

Tandis que mon voisin petit râblais

N’a plus que ses yeux pour pleurer

Eole a eu raison de ses bras ailés

qui, avec le temps se sont envolés

Voilà t-il pas qu’un jour un étranger

Sur un promontoire rocheux perché

 Vint de sa superbe me narguer

« Château » d’eau qu’il se fit appeler

Cependant vous ne m’avez oubliée

Mes pénates vous débroussaillez

Souvent je vous vois déambuler

Sur mon chemin gravillonné

Le Fresquel coule toujours à mes pieds

Au plus grand plaisir de votre potager

Ma porte n’est toujours pas rouillée

Car de fer blanc elle fut habillée

Souvenir d’un lointain passé

Dans la plaine bien plantée

Je reste et toujours resterai

Celle qui jadis vous abreuvait

Comments

[Gene 11]

Hooooo un plaisir à lire et à admirer. Bon dimanche à vous deux.