Peinture (aquarelle, acrylique, encres), bois tourné, déco récup, le blog de nos passions mais aussi histoires, anecdotes, patrimoine de notre village du Lauragais : St Martin Lalande 11400 Aude
Par Bernadette et Jean Paul
Taillés dans un seul morceau de bois creusé pour épouser la forme du pied
Il est apparu fin XVème, début XVIème
Après le siècle des lumières il ne chausse plus que les classes populaires paysannes
Les dernières saboteries ont fermé leurs portes après la 2ème guerre mondiale, on trouve encore quelques sabotiers qui nous font la démonstration sur des foires, marchés (fête du cassoulet à Castelnaudary)
Le sabot aujourd’hui n’est fabriqué que pour les touristes, en bois, en porcelaine, il fait un souvenir de voyage à rapporter
voici celui rapporté d'Amsterdam par une amie
Pratique, économique, protégeant du froid et de l’humidité, aujourd’hui on rajouterait « écolo », mais pas si résistant que ça puisqu’il fallait compter 4 paires par an
Le sabot chaussait bien les Saint Martinois comme en attestent les photos anciennes ci-dessous (prises sous le porche et rue principale)
Mes parents en portaient lorsqu’ils étaient enfants, malgré leurs grosses chaussettes de laines, et quelquefois l’ajout de paille pour plus de confort et de chaleur, leurs sabots n’étaient pas si confortables que ça et gare aux chevilles !
Pour aller au jardin, mon grand père chaussait encore les esclops (sabot en occitan) dans les années 70
Et j’en ai conservé précieusement quelques uns : toujours présents dans mon jardin ou relookés et servant de vide poches dans mon entrée
Dans le monde de la mode, c’est dans les années 70 que le sabot fait son grand retour, il n’est plus ringard mais stylé : semelles en bois, dessus en cuir, toutes les filles en portaient, il fut de retour dans les années 2000 et ne nous a plus quitté pour accessoiriser le style bohème
si vous aussi vous avez de vieux sabots, voici encor quelques idées de relooking
et c'est en lisant "les Ventres jaunes" de Jean Anglade, une histoire de famille de couteliers de Thiers, que j'ai eu l'idée de vous parler de nos sabots
voici ce qu'il écrit: « Le père Issard avait coutume, par coquetterie, de venir en sabots fins, à bride de cuir, et de chausser dans l’atelier des sabots de fatigue, tout en bois, plusieurs fois fendus et raccommodés. »
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