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Peinture (aquarelle, acrylique, encres), bois tourné, déco récup, le blog de nos passions mais aussi histoires, anecdotes, patrimoine de notre village du Lauragais : St Martin Lalande 11400 Aude

De l'éolienne au château d'eau

Notre château vient de s'offrir une nouvelle jeunesse et des barrières de sécurité ont été rajoutées au sommet

l'occasion de revenir sur les grandes lignes de l'histoire de l'eau à St Martin Lalande

de l'éolienne qui s'appelait moulin à eau

au château d'eau qui s'appelait réservoir

De l'éolienne au château d'eau
De l'éolienne au château d'eau

1885 : le curé consent à céder le bucher du presbytère pour l’établissement d’un réservoir d’eau moyennant concession d’eau. La somme de 31800 francs sera empruntée par la municipalité pour le projet de réservoir d’eau

1886 : « la tour du moulin à eau (que nous appelons éolienne), destinée à élever l’eau dans le réservoir construit dans le village présente dans son couronnement une lacune regrettable. La mise en place d’une balustrade est indispensable pour permettre à la personne qui « soigne » le moteur à vent d’être en parfaite sécurité ». Hugonnet Pierre, forgeron, réalisera la barrière de sécurité (mon arrière grand père)

1890 : un vent violent disloque la colonne du moulin à eau

1903 : nécessité de réparation du moulin à eau car le moteur est en rupture quasi-totale ; le conseil approuve le projet de Michel Plancard, constructeur mécanicien à Carcassonne

1909 : projet d’installation d’une pompe électrique, le besoin en eau potable est urgent, le fournisseur de la pompe sera M Durand de Carcassonne

1920 : le maire a reçu de la part de particuliers des demandes de concession d’eau, la demande est refusée car l’alimentation en eau n’est pas assurée de façon assez large, tant pour les habitants que pour les animaux

1923 : le moteur électrique qui actionne la pompe conduisant l’eau au village est grillé, achat d’un nouveau moteur : 595 francs

1929 : étant donné le mauvais fonctionnement provoqué par l’usure de la pompe qui alimente le village en eau potable, il faut acheter une 2ème pompe de secours, identique à l’existante et qui permettrait d’avoir continuellement l’alimentation en eau assurée. Durand Roger et fils, constructeurs à Carcassonne, fournisseurs de la pompe existante en 1909 établissent un devis de 9600 francs (approuvé)

1930 : le moteur électrique de 2CV ne suffit pas à alimenter la nouvelle pompe. La Société Méridionale de Transport de Force livrera un moteur 4CV triphasé, 940 tours avec poulie spéciale : 2300 francs

1931 : plusieurs particuliers réclament à nouveau des concessions d’eau : accordées

1932 : les concessions d’eau pourront être refusées si le propriétaire l’utilise pour arroser les jardins ou par la lessive. Les nouvelles canalisations posées sont propriété communales, chaque concession doit être pourvue d’un robinet arrêt sous clef, ne pouvant être manœuvré que par des agents municipaux qui ont le droit de contrôler et visiter les habitations afin de vérifier que l’eau ne soit pas utilisée pour les jardins ou les lavoirs

1933 : réparations et remise à neuf complète de la station de la pompe, par Durand Roger, ingénieur constructeur à Carcassonne

1936 : toute la population n’ayant pas accès à l’eau potable, on décide de procéder à la construction d’un réseau d’eau potable

1946 : une grosse partie de la population ne peut se brancher au réseau actuel, on s’engage à réaliser l’adduction d’eau dans tout le village

1947 : adhésion de la commune au projet intercommunal d’alimentation en eau potable des communes de l’ouest du département par l’utilisation rationnelle des eaux de la Montagne Noire. Le débit serait fourni par la rivière La Dure et toucherait 24 000 habitants. Les maires créent le Syndicat Occidental des Eaux de la Montagne Noire ; Mas Paul et Molinier Antoine représentent notre commune au sein du Syndicat

1948 : la concession d’eau est accordée gratuitement à Antoine Guillaume en contre partie du terrain qu’il a cédé pour la construction du réservoir (emplacement actuel près de la Salle Guillaume portant le nom de Antoine Guillaume)

On choisit sur catalogue le type de compteur et le nombre nécessaires, en 1949, 65 compteurs d’eau sont commandés

1949 : installation de buses au puisard du Fresquel par Barrière de Castelnaudary pour que l’eau arrive dans le puisard de la station de pompage

1951 : les analyses d’eau deviennent obligatoires, les prélèvements auront lieu aux fontaines publiques. La commune fera confectionner des caisses en bois dans lesquelles seront mis des flacons de prélèvement entourés de glace (sachant que le prélèvement ne sera valider que s’il reste de la glace à l’arrivée au laboratoire Institut Bouisson Bertrand de Montpellier, à partir de 1952 les analyses seront faites par le Laboratoire Municipal de Carcassonne

1950 : les travaux du Syndicat des eaux de la Montagne Noire ont abouti à un projet qui prévoit le captage, la régularisation et l’épuration des eaux du Sor, la distribution d’eau à toutes les communes des régions limitrophes des 3 départements, Aude, Tarn, et Haute Garonne ; au moyen d’un réseau étendu de canalisation

La construction du réservoir est imminente

1954 : le maire a reçu l’assurance que la commune bénéficierait de l’eau du barrage de la Garbelle (barrage des Cammazes) qui est en voie de construction, ce qui facilitera l’accès à l’eau potable des écarts

De l'éolienne au château d'eau
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G
Il est tout beau ce château d'eau maintenant.
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